Une mangue fort belle,
Et dodue !
Et sucrée !
Depuis tôt le matin, à la foire agricole,
En son panier d'osier, parmi des sœurs plus molles,
Espérait qu'un gourmet, bientôt, l'achèterait...
Et chacun des passants, en effet, s'arrêtait
Pour humer son parfum, caresser la rondeur
Ingénument mise en valeur...
Les autres fruits riaient, la tenant pour idiote
De se laisser ainsi traiter
Sans nullement être assurée
Qu'on la prendrait, la pauvre sotte,
Après l’avoir ainsi tâtée...
Serez-vous étonné
Si je vous dis qu'au soir il fallut la jeter ?
Pour éviter toute surprise,
Mes sœurs, ne vous laissez
Toucher qu'avec les yeux !
Car les indélicats, croyez-moi, sont
nombreux
A vouloir de très près jauger la
marchandise
Et à l'abandonner en un état piteux !
AMOURS CELESTES Dis-nous, voie lactée, |
POÈME D'UN AMANT TRÈS ÉPRIS, À LA BELLE TRAÎTRESSE QUI VINT UN JOUR CARESSER SON COEUR, APPRIVOISER SON COEUR, ENVOÛTER SON COEUR, ARRACHER SON COEUR, PIÉTINER SON COEUR, AVANT DE PARTIR, SOUVERAINE, VERS d'AUTRES AMOURS À TRANSFORMER EN DÉSERTS
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CACOPHONIE URBAINE |
TOUT COMPTE FAIT… La paresse est bien loin d’être un vilain défaut ! |
PRIÈRE Je mûris doucement |
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